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Road book: Le Traité de Rome Estimated duration : 6h.  311 Km Code 745

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Trans Europe Express
Qui se souvient de ce train mythique qui traversait l’Europe du Nord au Sud ? Alors que l’on a fêté le cinquantième anniversaire du traité de Rome qui servit de fondement à l’Union Européenne, six pays qui s’unissent sur le plan économique pour tenter de se développer, moto Pulsion honore cet évènement. C’est donc en visitant 5 des 6 pays signataires, que l’on part à la découverte des diversités du « marché commun » ! Textes et Photos Tigerjack


Give me five
Qui relèvera le gant de cette ballade de 320 bornes en un jour ? Deux critères pour établir la route : limiter les changements de direction et alléger les difficultés du tracé. On commence en Belgique. Le rendez-vous sera donné aux camarades, devant la bibliothèque de Virton. Facile à trouver en prenant la sortie 29 sur la E411, le centre de Virton offre déjà un petit goût « à la française ». A côté de la bibliothèque, vous trouverez le syndicat d’initiative qui vous renseignera au mieux sur la ville et la région alentour : la Gaume. On quitte la ville pour rejoindre de toutes petites routes en direction de la France à quelques coups de gaz de notre point de départ. La route se fait très vite viroleuse. Les vertes campagnes françaises parcourues sont sympas. Nous ne prolongerons que très peu notre promenade française pour revenir en terre belge par le joli bois de Guéville. Avant de nous orienter vers le nord-est et le Grand Duché du Luxembourg, on parcourt la plaine gaumaise. On passe devant les installations de Valvert. On rejoint alors une route exceptionnelle à travers la forêt d’Anlier. Tel une montagne russe de 10 bornes de long, vous traverserez ce lieu splendide par une ligne droite mais qui offre des sensations étonnantes par la succession rapide des vallons.

Chez Tante Lulu
Martelange nous attend. Connu pour ses embouteillage, son essence bon marché, Martelange nous permettra d’aller tâter d’un troisième pays signataire du traité de Rome : le Grand Duché du Luxembourg. On part de Esch-sur-Sûre ! Si la grosse N23 s’enquille vigoureusement, la plus petite N27 va rejoindre le lac de la Sûre et ses berges toutes en courbes. Là aussi, on est dans de l’exceptionnel. Arrivé à Esch, on passe sous la colline par le traditionnel tunnel. Vu le nombre de bornes qui nous attendent encore, nous ne ferons pas de longues pauses ici. On continue notre traversé grande ducale par du bonheur sur tranche. Peu après Bourscheid, on pique à gauche plein Nord pour récupérer la N7. En parcourant la bonne dizaine de bornes que nous emprunterons cette grosse artère, il me vient un air de Charles Trenet en tête, en regardant les anciennes bornes en béton, rouge et blanche qui jalonnent le bas-côté.
Bundesrepublik Deutschland
C’est à Marnach que l’on retrouve des choses plus agréable en se dirigeant vers la vallée de l’Our. La frontière est marquée par la rivière. Juste avant de passer en Allemagne, ne manquez pas de faire l’appoint de vos réservoirs. Après avoir grimpé sur le coteau de Dasburg en admirant les ruines de son château, on enquille vers Daleiden. Les villages sont déjà très…allemands. Les maisons à colombage, les églises toutes blanches et les clochers à bulbes donnent immédiatement ce cachet germanique originel. Après Arzfeld, les paysages se dégagent. Une impression alsacienne se dégage de ces monts érodés, avec de temps à autres un champ d’éoliennes majestueuses. Prüm nous attend avec les maisons aux façades colorées, l’église avec ses deux clochés, ses tavernes aux terrasses ensoleillées. C’est ici que nous ferons le plein de nourriture terrestre. Après un bon repas, on repart plein Nord. Nous longeons alors la frontière belge mais toujours du côté allemand. A travers les forêts il est difficile de faire la différence entre la Belgique germanophone et l’Allemagne. La nature se fiche bien des frontières, il n’y a que l’homme pour jouer les empêcheurs de circuler en rond et installer ces marques. Tel était le but du traité de Rome, permettre aux marchandises de mieux circuler et par delà faciliter les échanges commerciaux. Si l’on aurait apprécié une démarche plus sociale dans la construction européenne, il est indéniable que d’un point de vue économique, cela a bien fonctionné.
Belgiën en Nederland
Quelques courbes sauvagement négociées nous mènent à Hellenthal puis Schleiden. Une bretelle de contournement du village a été construite sur une ancienne voie ferrée. Et l’on se prend à jouer les locomotives sur une voie à sens unique pour faire le tour du village. Sur le bas-côté on devine encore le ballast. Surprenant ! Cinq kilomètres après Schleiden, il vous faudra toute votre concentration pour aller négocier une route encore une fois de toute beauté. De virages larges en épingles à cheveux, on en profite vraiment un maximum pour aller jusqu’au Rurstausee. Une route pittoresque nous permet d’atteindre Strauch puis Lammersdorf. On revient en terre belge. La route serpente gentiment (sauf le revêtement qui l’est nettement moins) par les villages de Raeren, Walhorn, Lontzen et Montzen. On passe au large de Fourons Saint-Pierre et Fourons Saint-Martin en direction des Pays-Bas notre cinquième pays signataire. Avant la frontière, la route permet de bien distinguer les seules (et jolies) collines et vallées que possèdent tous les Pays-Bas. Les fameuses « Dutch Mountain » chantée par les Nits (pour ceux qui se souviennent de ce groupe). Dès la frontière passée, on retrouve l’ambiance marquante de la Hollande. Des vélos partout, des routes ultra contrôlées par radar, on se demande pourquoi les gens achètent encore des motos aux Pays-Bas ? On arrive à Maastricht. Nous arrêterons l’itinéraire en bord de Meuse. C’est l’endroit idéal pour garer les motos (parking payant, mais exclusivement réservé aux deux roues à moteur) et partir découvrir le joli centre-ville à pied.
Autre symbole de la construction européenne, Maastricht sera notre point final de ce texte en 320 bornes majeures. Si l’avenir est à ceux qui se lèvent (mo) tôt, alors vous aurez gagné un ticket pour l’ouverture d’esprit. En une journée avoir réussi à percevoir les particularités et l’importance de la conservation des régionalismes dans une grande Europe, est un pari que vous avez remporté en suivant nos traces. Bravo et bonne route !

Le traité de Rome
Ou plutôt les Traités de rome. Au nombre de deux, le premier constituait les fondements d’un Marché Commun à 6 pays : France, Allemagne, Italie et Benelux. Ce marché commun s’appellera la CEE Communauté Economique Européenne. Le but : une libéralisation progressive des échanges commerciaux dans un contexte international devenu difficile. Les nations européennes sont en déclin, les Soviétiques sont intervenus en Hongrie et les dirigeants européens font planer la menace communiste ! De plus, la suprématie américaine fait de l’ombre au commerce européen. Ces nations souhaitent s’allier pour trouver une parade économique. Le second traité concerne l’utilisation, le développement et la recherche technique sur l’énergie nucléaire civile. Ce second traité donnera naissance à l’Euratom. Ils furent signés le 25 mars 1957, il y a tout juste 50 ans. Anecdote amusante : lors de la signature devant les journalistes, la mise en page officielle n’est pas prête, si bien que les signataires se retrouvent à signer des feuilles…blanches ! Quelques heures plus tard, les vrais traités seront paraphés officiellement cette fois !
Le traité de Prüm : ce n’est pas un hasard si nous sommes passé à Prüm. Moins connu, signé en 2005, ce traité européen entre l’Allemagne, l’Espagne, la France, le Benelux et l’Autriche établit une collaboration transfrontalière dans le but de lutter contre le terrorisme, l’immigration illégale et le grand banditisme. Les données échangées concernent principalement les empreintes digitales, la génétique et les infos à caractères personnelles. Le respect de la vie privée dans tout cela : c’est le grand point d’interrogation, au nom de la lutte contre le terrorisme !
Le traité de Maastricht : évolution logique du Traité de Rome, Maastricht, en 1991, a servi de fondement à l’Union Européenne basé sur 3 piliers. Le premier pilier : la CE (Communauté Européenne) traite de l’union douanière, du marché unique, de la politique agricole commune, du transport, de la protection des consommateurs, de la politique d’immigration, santé recherche etc. Le second pilier de Maastricht concerne la politique étrangère et de sécurité commune. La Force européenne de réaction rapide, la force de gendarmerie européenne, les droits de l’homme et la politique de sécurité et de défense, constitue ce second pilier. Le dernier pilier de Maastricht concerne la coopération policière et judiciaire en matière pénale. Drogue, trafic d’armes, terrorisme, trafic d’être humains, corruption, crime organisé sont les grands dossiers de cette troisième structure.
Dans cette construction gigantesque, il reste un dossier principal qui est loin d’être traité : c’est l’Europe sociale : celle de la protection des travailleurs et de l’emploi. Si les biens et les capitaux circulent librement, la protection des travailleurs est loin d’être acquises. Alors à quand une Europe des valeurs humaines ? Bonne balade et bonne réflexion ! Plus d’info sur www.traitederome.fr

L’Europe et la moto
La moto est loin d’être une priorité pour les instances dirigeantes de l’Union. Si les associations nationales (tout le monde connaît les actions du MAG en Belgique) sont regroupées au sein de la FEMA (Federation of European Motorcyclists Associations) tente de faire changer les choses. Si certains résultats sont bien là (feu en plein jour pour les voitures, tentative de réglementation pour le permis européen, recommandation aux gouvernements pour limiter les risques d’accidents moto etc) il reste énormément de travail pour la défense de nos intérêts. On ne parle toujours pas d’une TVA allégée sur les articles de sécurité : casque, gants, vestes, bottes etc. Pas d’aménagement du réseau routier lors de son renouvellement ou de sa création, comme les double rails de sécurité, revêtement de qualité, normes pour l’installation des casse-vitesses etc. Sauf en matière de chasse et de pêche, l’Europe est encore loin de soigner les intérêts de tous ses citoyens. Faudra t’il tous aller taquiner le moineau pour avoir droit à la considération ?
   
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